sa fenêtre était comme un cadre qui empêchait la dispersion du visible, en même temps que la vitre en arrêtait l’invasion
in 'Paysages avec figures absentes', 1976
Jan H. Mysjkin
E
R G O P E R S U I T G A V E
N
Yves Bonnefoy, De druiven van Zeuxis, met drie lithografieën
van Alexandre Hollan, 64
pagina's, 22,5 x 27 cm, 60 exemplaren gedrukt op vélin d'Arches,
Ergo Pers 1996, € 144.
Yves Bonnefoy, De nachtzomer/L'été
de nuit, met
drie etsen van Pierre Alechinsky,
28 cm x 35 cm, 48 pagina's, foedraal met opdruk.
64 exemplaren gedrukt op Hahnemühle, met een suite van drie
gesigneerde etsen (gedrukt op Chine collé), €
895.
Andere
geïllustreerde boeken met Pierre Alechinsky :
Par expérience, F.B., Paris, 1976. L'excédante, F.B., Paris, 1982. Quatre
pas dans l'intraduisible, Éditions F.B., Paris, 1991. Alechinsky,
les traversées, Fata Morgana, Saint-Clément,
1992.
Philippe Jaccottet
« Ayant vu cette oeuvre s'élaborer lentement, à travers les obstacles qu'une femme, embarrassée d'autres tâches inévitables, rencontre chaque jour, ce qui n'a cessé de me surprendre, c'est la façon dont le temps, qui nous use, sait aussi nous aider : on ne voyait pas se faire les exercices, les essais, les retouches qu'on imagine indispensables, il y avait même des périodes, impatiemment subies, d'inactivité forcée ; et, comme brusquement, on se trouvait devant une phase nouvelle, on était monté d'un étage ; comme si le changement, le progrès (manifeste) s'étaient faits « en dormant », comme si c'étaient les jours eux-mêmes, et les nuits (presque autant que l'oeil et la main) qui avaient agi. Peut-être est-ce au fond justement pour cela, grâce à cet accord entre le peintre et le temps, que se produit la merveille d'un progrès vers toujours plus de naturel, de liberté ? Que les dessins, voilà quelques années encore soucieux de géométrie, ne sont plus que des essaims de traits dans l'air de nouveau respirables ; et que, sur les deux modes de la couleur : celui plus dense et plus pondéré de l'huile, le plus prompt de l'aquarelle, le peintre se rapproche de plus en plus de la source fraîche, rayonnante, qu'il est si difficile d'atteindre (par la force ou par la ruse) derrière les choses, au fond des choses ? Pour cela qu'une joie si pure, de plus en plus jeune, y circule partout comme un souffle sans poids ? »